Une nouvelle loi a été promulguée dans la réserve du mont Qomolangma -plus connu sous le nom d'Everest- afin de préserver l'environnement entourant la plus haute montagne du monde.

Fondée en 1988, la réserve naturelle nationale du mont Qomolangma, située dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), couvre une superficie de 33 800 kilomètres carrés et comprend les écosystèmes parmi les plus vulnérables du monde.

La réserve est régie par une nouvelle loi depuis la seconde moitié de l'année dernière, a précisé Kelsang, directeur adjoint de l'administration des réserves.

Selon le texte, il est interdit d'abattre des arbres, d'élever des troupeaux, de chasser, de ramasser et de saboter les étendues d'herbe dans la réserve. La législation réglemente également l'escalade, le tourisme, l'exploration scientifique, les projets d'ingénierie et les patrouilles de gardes forestiers. Aucune installation de production n'est autorisée dans la zone centrale de la réserve, qui représente environ un tiers de la superficie totale.

Au total, 112 personnes travaillent pour l'administration de la réserve. La nouvelle législation exige du gouvernement local qu'il associe le public aux efforts de conservation.

? Cette réserve est la première au Tibet à se soumettre à une telle réglementation. Elle trace une ligne rouge et avertit les gens de ne pas la franchir. La loi marque les progrès du travail du Tibet en matière d'environnement ?, affirme Kelsang.

? Le règlement répond aux défis croissants posés par le développement économique et social des zones environnantes ?, a de son c?té déclaré Lei Guilong, ancien responsable des forêts et conseiller auprès du Comité régional du Tibet de la Conférence consultative politique du peuple chinois, qui a convoqué sa session annuelle le 9 janvier.

L'administration et le gouvernement municipal de Xigaze ont passé quatre ans à rédiger la loi.

Selon la conférence, des conseillers politiques tibétains ont fait 37 propositions concernant la conservation de l'environnement l'année dernière. Ils ont notamment suggéré de collecter des fonds pour protéger les prairies et développer les industries liées à l'environnement.