Dernière mise à jour à 13h10 le 05/09
C'est sans doute une nouvelle qui, au-delà du monde scientifique, ne va sans doute pas manquer de stimuler l'imagination des fans de science-fiction et autres ufologues indécrottables : un projet soutenu par Stephen Hawking pour rechercher une vie intelligente ailleurs dans l'univers a en effet détecté des émissions radio provenant de l'espace. Ces ? rafales de radio ?, comme elles sont appelées, sont originaires d'une galaxie naine située à trois milliards d'années-lumière de la Terre, et ont été capturées par le télescope géant de Green Bank en Virginie-Occidentale, aux états-Unis.
Il y a deux ans, le professeur Hawking s'est associé à un investisseur sur Internet et au philanthrope Yuri Milner pour lancer une recherche d'une forme de vie extraterrestre. Appelé ? Breakthrough Listen ?, le projet est également soutenu par l'astronome royal britannique Martin Rees, professeur émérite de cosmologie et d'astrophysique à l'Université de Cambridge. Selon un porte-parole de Breakthrough Listen, ? Le projet a détecté des rafales de radio rapides répétées, connues sous le nom de FRB (Fast radio bursts), venant de l'univers lointain ?. ? Les observations du télescope Green Bank d'une galaxie naine à trois milliards d'années-lumière révèlent 15 éclats d'émissions radio. C'est la première fois que ces sources ont été observées à ces fréquences ?.
Ce qui -il n'a été pas dit ? qui ?, ce qui devrait probablement refroidir certaines ardeurs un peu trop imaginatives- est responsable des émissions de radio est encore un mystère, a ajouté le porte-parole, déclarant ? Les tentatives pour comprendre le mécanisme qui génère des FRB ont fait de cette galaxie une cible de campagnes de surveillance continues par des instruments à travers le monde. Les explications possibles pour les FRB vont des explosions d'étoiles à des neutrons rotatifs avec des champs magnétiques extrêmement forts à des idées plus spéculatives assurant que ces rafales sont des sources d'énergie utilisées par les civilisations extraterrestres pour alimenter les engins spatiaux ?.
L'équipe scientifique du projet basée en Californie a collecté les dernières émissions il y a quelques jours, et ils sont optimistes, estimant que les données qu'ils possèdent permettront de mesurer les éclats futurs ? à une précision plus élevée que jamais possible auparavant ?. Lorsque ces mystérieuses impulsions ont quitté leur galaxie h?te, l'ensemble de notre système solaire, dont l'age est estimé à 4,5 milliards d'années n'avait que 2 milliards d'années. A cette époque, la vie sur Terre était composée uniquement d'organismes unicellulaires, et il a fallu plus d'un milliard d'années avant même que la plus simple des vies multicellulaires ne commence à évoluer.