Dernière mise à jour à 09h16 le 13/01
Des chercheurs de l'Université de Milan ont récemment découvert qu'une femme vivant dans le nord de l'Italie avait été infectée par le nouveau coronavirus dès novembre 2019, selon des médias.
Grace à deux techniques différentes utilisées sur les tissus de la peau, ils ont identifié dans la biopsie prélevée sur cette femme de 25 ans la présence de séquences de gènes d'ARN du virus SRAS-CoV-2 datant de novembre 2019, a ainsi rapporté le quotidien régional L'Unione Sarda.
"Il y a, dans cette pandémie, des cas où le seul signe d'infection (...) est celui d'une pathologie cutanée", a expliqué Raffaele Gianotti, qui a coordonné la recherche, cité par le journal.
Il s'est alors demandé si l'on pouvait trouver des preuves de la présence du virus dans la peau de patients souffrant uniquement de maladies de la peau avant le début officiel de la phase épidémique en Italie, a-t-il poursuivi. C'est ainsi que "nous avons trouvé les 'empreintes' du COVID-19 dans le tissu cutané".
En se fondant sur les données de la littérature scientifique mondiale, il s'agit de "la plus ancienne preuve" de la présence du SRAS-CoV-2 chez un être humain, selon le journal.