Une famille de 11 personnes a quitté la France pour faire le djihad en Syrie

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

09.10.2014 08h31

Une enquête a été ouverte par la police antiterroriste après que des rapports aient laissé entendre que onze membres d'une famille –y compris la grand-mère et un bébé de six mois, aient quitté la France à destination de la Syrie dans l'espoir d’y rejoindre les extrémistes de l’Etat Islamique. Il semble que plusieurs centaines de ressortissants fran?ais soient déjà partis faire le djihad en Syrie et ils pourraient bient?t voir leur nombre gonflé par les onze membres de cette même famille.

Trois générations de cette famille de Nice seraient parties pour la Turquie, d'où ils espèrent traverser la frontière vers la Syrie. Les membres de la famille comprennent la grand-mère, ses trois enfants, leurs partenaires et leurs enfants - le plus jeune étant agé de six mois. L'alerte a été donnée par le grand-père quand deux de ses petits-enfants ne se sont pas rendus à l'école cette semaine. Quand il a vérifié le compte Twitter de sa fille, il s’est rendu compte qu'elle avait publié des photos de la Turquie.

la DGSI, la police anti-terroriste fran?aise, a lancé une enquête pour essayer de confirmer les rapports et de retrouver la famille. Ce n'est pas la première fois que les rapports apparaissent en France, laissant entendre que des familles partent ensemble pour se battre en Syrie. Ainsi, le mois dernier, un couple d'Orléans a quitté la France avec sa fille de trois ans pour combattre aux c?tés des forces de l’Etat Islamique en Syrie. Dans une interview accordée à la télévision fran?aise, le couple, qui a tout quitté, a dit qu'ils voulaient rejoindre les ? grands héros ? dans leur lutte contre les ? infidèles ?.

Depuis 2012, on estime que près de 150 ressortissants fran?ais ont rejoint l’Etat Islamique mais selon certaines estimations, des centaines d'autres sont partis pour la Syrie ; ils sont tous issus de milieux variés, ce qui, selon les experts, dissipent la croyance largement répandue que la plupart d’entre eux sont des défavorisés ou des jeunes égarés.