Une stagnation des nuitées h?telières de +0,1% pour la saison d'hiver 2015-2016 en Suisse a été prévue par le Centre de recherches conjoncturelles de l'EPF de Zurich, a déclaré lundi Suisse Tourisme, compagnie à la charge de la promotion du tourisme suisse, lors d'une conférence de presse à Lausanne, en Suisse.

Ce résultat s'explique à la fois par une progression des nuitées des touristes suisses (+1,1%) et un recul des nuitées des h?tes étrangers (-0,7%), a précisé la compagnie.

Suisse Tourisme (ST) a avoué s'affronter aux défis importants pour cette saison d'hiver du fait que les touristes issus des marchés en forte croissance voyageant surtout en été.

La compagnie a pris l'occasion pour lancer la campagne promotionnelle de cette saison d'hiver, dont le thème est "Amoureux de la Suisse" .

Plusieurs axes prioritaires ont été définis pour les activités promotionelles, dont le premier objectif est d'inciter la population suisse à profiter des plaisirs de l'hiver dans son propre pays, en lui proposant une foule d'inspirations et d'offres forfaitaires séduisantes.

En Suisse, il s'agit également de promouvoir la pratique des sports d'hiver pour la jeune génération à travers des mesures d'envergure nationale, telles que celles mises en ?uvre par l'" Initiative en faveur de sports de neige Suisse" .

La compagnie mise également résolument sur de nouveaux marchés prometteurs pour les activités touristiques hivernales, comme la Chine et le Brésil, où l'engouement pour le ski et les séjours à la neige va croissant.

Selon les statistiques officielles, la saison touristique d'été écoulée, de mai à ao?t 2015, s'est soldée sur un bilan des nuitées h?telières globalement stable par rapport à la même période de 2014.

Les nuitées h?telières ont reculé de -0,1%, une stabilité influencée principalement par une augmentation des nuitées des touristes suisses (+0,6%) et la croissance hors Europe (Chine +37,9%, Asie du Sud-Est +4,4% et pays du Golfe +24,4%).

Sans surprise, les nuitées h?telières des visiteurs en provenance de la zone euro ont été fortement impactées par les effets de la force du franc, et accusent un recul cumulé de 13%.