Dernière mise à jour à 10h28 le 19/09
Le Venezuela a rejeté "fermement" un récent mémorandum de la Maison Blanche qui le cite comme l'un des pays impliqués dans la production ou le trafic de drogue, a déclaré samedi le ministère vénézuélien des Affaires étrangères.
Le mémorandum publié jeudi accuse plus de 20 pays d'être "d'importants pays de transit de la drogue ou producteurs de substances illicites".
Ce document est de "nature interférente" et n'a aucun statut juridique, a dénoncé le ministère vénézuélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Dans cette publication infame, le respect fidèle des engagements internationaux" du Venezuela dans la lutte contre le trafic de drogue n'est pas mentionné, a précisé le communiqué.
Le ministère a également condamné le gouvernement américain pour avoir essayé "d'être le gendarme de l'arène internationale et de persister à imposer des politiques extraterritoriales".
Les Etats-Unis, a-t-il ajouté, "cherchent à porter des jugements infondés" sur le Venezuela pour justifier leurs dépenses annuelles dans la prétendue guerre contre la drogue.
Le gouvernement vénézuélien a déclaré que ce n'est qu'après l'expulsion de l'Administration américaine de lutte contre la drogue (U.S. Drug Enforcement Administration) de son territoire en 2005 que le pays a commencé à effectuer les plus importantes saisies de drogue de son histoire.
Il a également réaffirmé son "engagement illimité et inconditionnel dans la lutte franche, directe et sincère contre le trafic de drogue".