Alors qu'une quarantaine de vaccinodromes devraient ouvrir courant avril dans plusieurs villes de France, celui installé dans le Stade de France au nord de Paris ouvre ses portes ce mardi.

L'objectif des autorités sanitaires est de vacciner 10.000 personnes par semaine, le département de Seine-Saint-Denis étant l'un des plus touchés de l'Hexagone. Les vaccins qui seront administrés aux personnes venant s'y faire vacciner sont ceux de Pfizer et Moderna.

La moitié de ces 10.000 doses de vaccin hebdomadaires sera réservée aux habitants du département, tandis que l'autre sera accessible aux autres Franciliens. Les personnes de plus de 70 ans, les personnels soignants, les personnes agées de 50 à 54 ans souffrant d'une ou plusieurs comorbidités et les personnes de 18 à 74 ans présentant un très haut risque de développer une forme grave du COVID-19 pourront prendre rendez-vous.

"Les doses ont été garanties pour 10.400 doses cette première semaine et notre dispositif a été dimensionné. Les équipes médicales sont coordonnées par la Croix-Rouge et les pompiers de Paris, chaque box aura son piqueur et un médecin ou pharmacien étant présent pour échanger avec la personne, ainsi qu'un staff administratif et logistique (...) C'est une grosse organisation", a noté sur BFMTV Katy Bontinck, première adjointe au maire de Saint-Denis en charge de la santé.

Ce vaccinodrome doit rester ouvert durant au moins six mois. Les événements sportifs programmés au Stade de France pourront se tenir comme prévu, dont la finale de la Coupe de France de football, le 19 mai, et la finale du Top 14 de rugby, le 25 juin prochain, les espaces de vaccination se situant en dehors de l'aire de compétition.