Dernière mise à jour à 09h01 le 15/08
Le gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite a fixé mercredi le retrait des forces appartenant au Conseil de transition du Sud (CTS) comme une condition préalable à l'ouverture d'un dialogue sous les auspices du royaume wahhabite.
Selon un communiqué publié par le ministère yéménite des Affaires étrangères sur Twitter, le gouvernement a demandé le retrait complet des forces du CTS des bases militaires dont elles se sont emparées avant les pourparlers.
Le gouvernement a salué l'appel de l'Arabie saoudite à convoquer une réunion pour mettre fin aux conséquences du coup d'état à Aden.
Cependant, "le CST (doit) quitter les positions qu'il occupait ces derniers jours avant le début de tout dialogue", a indiqué le communiqué.
L'Arabie saoudite a officiellement invité le gouvernement yéménite et le CTS à participer à une réunion dans la capitale saoudienne, Ryad, afin de résoudre les problèmes par la voie d'un dialogue.
Le président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi, qui s'est exilé en Arabie saoudite, a rencontré dimanche le roi d'Arabie Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, un jour après que les forces du CTS ont conquis la ville portuaire d'Aden.
"Le roi Salmane a pour sa part affirmé qu'il se tenait aux c?tés du Yémen et rejetait tout ce qui menace l'unité et le tissu social du Yémen, principalement les actes du conseil séparatiste", a déclaré un communiqué publié par l'agence de presse du gouvernement yéménite, Saba.
Samedi, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite impliquée dans une guerre au Yémen a exigé un cessez-le-feu immédiat à Aden et a menacé de prendre des mesures militaires contre les auteurs de violations, a rapporté l'agence de presse saoudienne.
La coalition a également exigé que les groupes militaires présents à Aden se retirent des zones qu'ils occupaient ces derniers jours et s'éloignent des propriétés publiques et privées.
De son c?té, le gouvernement yéménite a tenu le CTS et les émirats arabes unis, partenaire clé de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, pleinement responsables des conséquences du coup d'état contre les autorités d'Aden.
La ville portuaire d'Aden, dans le sud du pays, est presque entièrement sous le contr?le des forces du CTS, également alliées à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, qui se battent contre les rebelles Houthis.