Trois ministres et cinq vice-ministres ou secrétaires d'Etat srilankais ont démissionné lundi, pour ouvrir la voie à une enquête impartiale sur une série d'attentats terroristes du dimanche de Paques, qui ont fait plus de 250 morts.

Ces officiels de haut rang musulmans ont appelé à cette occasion à mener une enquête rapide et complète et à protéger la communauté musulmane minoritaire dans ce pays insulaire contre la montée des haines raciales.

Ils ont affirmé qu'ils quittaient leur portefeuille respectif, mais qu'ils resteraient au gouvernement afin de protéger celui-ci.

Le ministre de l'Urbanisme, de l'Eau et de l'Education supérieure, Rauff Hakim, qui fait partie des démissionnaires, a expliqué aux journalistes à Colombo, capitale du pays, que cette démission avait été remise pour protéger l'image du Sri Lanka dans le monde et préserver la paix entre toutes les communautés.