L'ensemble du personnel de la santé du Niger observait depuis jeudi matin une grève de deux jours, assurant un service minimum, afin d'exiger du gouvernement l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail, a-t-on constaté à Niamey.

Toute la journée de jeudi, les activités au niveau des principales formations sanitaires ainsi que de certaines administrations de santé de la capitale nigérienne ont été fortement perturbées par cet arrêt de travail à l'initiative des deux principaux syndicats du secteur, le Syndicat des pharmaciens, médecins, chirurgiens et dentistes (SYMPHAMED) et le Syndicat unique des agents de la santé et de l'action sociale (SUSAS).

Les grévistes réclament notamment le paiement des arriérés de trois années de bourses et des frais d'inscriptions de leurs camarades en formation à l'extérieur et le recrutement massif d'agents de santé face au "tarissement" des ressources humaines.

Les deux syndicats se sont déclarés déterminés à durcir le mouvement dans les jours à venir si leurs revendications n'étaient pas prises en compte.