Jeudi, le président libanais, Michel Aoun, a dit qu'il pourrait se rendre en Syrie si les discussions sur les intérêts communs des deux pays imposent une visite de ce type, peut-on lire sur le site Web de la présidence libanaise.

"S'il est nécessaire que je me rende en Syrie pour résoudre les problèmes entre les deux pays, je le ferai. Si ce n'est pas nécessaire, des ambassadeurs et des ministres pourront faire ces visites à ma place", a dit M. Aoun.

Le président a fait ces remarques lors d'une session de dialogue ouvert avec une délégation des médias russes venue discuter, notamment, de questions touchant au pétrole et au gaz, aux relations entre la Russie et le Liban, et des questions relatives aux réfugiés syriens.

M. Aoun a dit que le Liban a déjà entretenu des liens avec la Syrie à différents niveaux.

Les responsables politiques libanais sont clairement divisés sur la question des relations du pays avec la Syrie.

Bien que le Hezbollah et ses alliés soient favorables à la normalisation des liens avec le régime syrien, le Courant du futur, le mouvement du Premier ministre Saad Hariri, les Forces libanaises et le Parti socialiste progressiste disent que la normalisation des liens est impossible tant qu'une solution politique n'aura pas été trouvée pour le conflit syrien.