Dernière mise à jour à 14h04 le 20/02
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a rencontré mardi ses homologues slovaque, tchèque et hongrois au lendemain de l'annulation d'un sommet important sur fond de querelle entre Isra?l et la Pologne.
M. Nétanyahou a rencontré les trois chefs de gouvernement en tête-à-tête séparé avant de les accueillir pour déjeuner à sa résidence de fonction à Jérusalem, a révélé son bureau.
Ils ont discuté de coopération dans différents domaines dont l'économie, la technologie, la sécurité et le renseignement, selon ce communiqué.
Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, a rapporté avoir demandé l'aide de l'Etat hébreu dans les domaines de la gestion hydraulique et du cannabis médical.
"Isra?l est notre partenaire stratégique au Moyen-Orient", a dit M. Babis, ajoutant qu'il espérait accueillir M. Nétanyahou ainsi qu'une délégation de son gouvernement à Prague en 2020 pour une série de discussions entre leurs gouvernements respectifs.
M. Nétanyahou a assuré à ces dirigeants qu'Isra?l était disposé à coopérer avec leurs pays dans de nombreux domaines.
"Les possibilités de coopération entre nous sont sans limite", a-t-il dit.
Ces entretiens personnels remplacent un sommet des Premiers ministres du Groupe de Visegrad, ou V4, regroupant la Pologne, la République tchèque, la Hongrie et la Slovaquie, qui devait avoir lieu à Jérusalem.
Jérusalem prévoyait depuis longtemps d'accueillir le sommet annuel de ce groupe lundi et mardi, toutefois ce sommet a été annulé suite au refus du Premier ministre polonais d'y participer, en réaction à des propos d'un ministre israélien sur l'antisémitisme polonais et la collaboration de Polonais avec les nazis durant l'Holocauste.
Le Groupe de Visegrad se réunit une fois par an. M. Nétanyahou a été invité à participer à ce sommet à Budapest l'année dernière, et Jérusalem devait accueillir le sommet de 2019.
L'annulation de ce sommet a porté un coup sévère à la politique étrangère de M. Nétanyahou car le dirigeant israélien déploie depuis quelques années des efforts afin de développer ses relations avec les pays du V4, dans le cadre d'une stratégie visant à changer la position de l'UE sur les Palestiniens et l'Iran.