Les armées israélienne et américaine ont conclu jeudi un exercice conjoint massif simulant la défense d'Isra?l contre une attaque au missile sol-sol, a annoncé l'armée israélienne.

L'exercice, baptisé Juniper Falcon 19 et qui s'est déroulé du 10 au 14 février, a impliqué le commandement européen de l'armée américaine et les Forces de défense israéliennes.

Selon un communiqué de l'armée israélienne, plus de 300 soldats américains ont participé à l'exercice aux c?tés de quelque 400 soldats des Forces de défense israéliennes.

"L'exercice Juniper Falcon 19 a été mené dans le cadre du plan d'entra?nement annuel commun et a illustré le partenariat stratégique profond qui unit les deux armées", indique le communiqué.

Au cours de l'exercice, les forces présentes ont simulé la réception d'un avion de transport lourd américain, le déploiement d'infrastructures et l'utilisation de systèmes de traitement et de communication partagés, selon le document.

D'après le site d'informations en hébreu Ynet, l'exercice a créé un scénario dans lequel une frappe aérienne israélienne sur un site iranien en Syrie ou au Liban déclenche une attaque au missile et les états-Unis sont appelés à l'aide.

"L'exercice de cette année portait spécifiquement sur notre capacité à déployer et à intégrer rapidement des forces avec les Forces de défense israéliennes", a déclaré Jeffrey L. Harrigian, commandant adjoint des forces aériennes américaines au sein des forces Europe-Afrique.

Juniper Falcon est un exercice annuel conjoint des forces israéliennes et américaines.

L'exercice de cette année s'est déroulé dans un contexte de tensions régionales accrues concernant le plan des états-Unis visant à retirer toutes leurs forces de la Syrie, voisine d'Isra?l au nord.

Isra?l est de plus en plus inquiet de la présence de forces iraniennes dans une Syrie déchirée par la guerre, où elles combattent aux c?tés des forces du président syrien Bachar al-Assad.

Isra?l voit en Iran son ennemi juré et a mené des centaines de frappes aériennes meurtrières en Syrie, affirmant que les attaques visaient des sites iraniens dans le pays.