Dernière mise à jour à 08h38 le 14/12
Le suspect de l'attaque qui a fait trois morts et treize blessés, mardi soir, dans le périmètre du marché de No?l à Strasbourg (est de la France), Chérif Chekatt, a été abattu jeudi soir par la police, a confirmé le ministre fran?ais de l'Intérieur Christophe Castaner.
Lors d'un point presse depuis la Préfecture du Bas-Rhin, peu après 22 heures, le ministre de l'Intérieur a confirmé l'information révélée un peu plus t?t par les médias fran?ais. Chérif Chekatt a été abattu jeudi soir par la police dans le secteur où il avait été vu pour la dernière fois après l'attentat.
M. Castaner a détaillé les conditions dans lesquelles le Strasbourgeois de 29 ans, fiché S, a été neutralisé. "à 21 heures, un équipage de la brigade spécialisée de terrain, composé de trois fonctionnaires de la police nationale, a repéré un individu qui déambulait sur la voie publique".
Au moment où cet équipage a procédé à son interpellation, "l'homme s'est retourné face à eux en tirant. Ils ont immédiatement riposté et neutralisé l'assaillant", a déclaré le ministre.
"Je pense aux victimes, aux blessés, à leurs proches. Je pense aussi aux forces de sécurité qui ont été engagées. Je suis fier de vous", a ajouté Christophe Castaner en terminant sa courte prise de parole avant de se rendre sur les lieux de la neutralisation de Chérif Chekatt.
Mardi soir, Chérif Chekatt, après avoir tué trois personnes et blessé treize autres, dans le périmètre du marché de No?l, dans l'hyper-centre de la ville, s'était enfui à bord d'un taxi vers le quartier du Neudorf où plusieurs opérations de police ont été menées pour des levées de doute.
Selon franceinfo, il s'était réfugié dans un entrep?t situé non loin de ce quartier.
D'après le journal régional Les Dernières Nouvelles d'Alsace/DNA, le tireur avait sur lui une arme de poing et un couteau et aurait mis en joue les policiers.
Condamné 27 fois pour des faits de violences, de vols ou de destructions, Chérif Chekatt était signalé pour radicalisation depuis son dernier séjour en prison en France, en 2015.
Roland Ries, maire de Strasbourg, a rendu hommage au travail des forces de l'ordre et s'est réjoui que cette "épée de Damoclès qui pesait sur la ville" ne soit plus. Cela est de nature à "favoriser un retour à la vie normale", même si "de toute fa?on nous avions prévu de rouvrir le marché de No?l vendredi à 11h", a-t-il dit.