Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi qu'il présenterait sous peu les grandes lignes d'un plan visant à promouvoir la paix entre Isra?l et les Palestiniens, et a précisé qu'il souhaitait résoudre le conflit israélo-palestinien au moyen d'une solution à deux Etats.

Au cours d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou aux Nations Unies, M. Trump a déclaré qu'il disposerait probablement d'un plan de paix israélo-palestinien "dans les deux ou trois ou quatre mois à venir".

"Je crois vraiment que les choses vont changer. C'est un de mes rêves d'arriver à résoudre cela avant la fin de mon premier mandat", a indiqué M. Trump, en référence à un accord de paix susceptible de mettre fin au conflit.

"J'aime la solution à deux Etats. Je pense que c'est ce qui marche le mieux", a-t-il ajouté.

Soulignant qu'Isra?l devrait "faire des concessions à l'autre partie" pour faire avancer le processus de paix, il s'est déclaré convaincu que les Palestiniens reprendraient les négociations de paix "à 100 %" en dépit de son propre soutien à Isra?l.

Le gouvernement Trump a toujours affirmé qu'il soutiendrait une solution à deux Etats si les deux parties le souhaitaient, mais c'est la première fois que M. Trump soutient explicitement cette idée.

Husam Zomlot, directeur du bureau de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington, a un peu plus tard affirmé à l'AFP que les déclarations de la Maison Blanche "allaient à l'encontre de ses actions", des actions qui ont selon lui "un but très clair : détruire la possibilité d'une solution à deux Etats".

Il a ajouté que les propos de M. Trump n'étaient à eux seuls pas suffisants pour ramener les Palestiniens à la table des négociations.

Le gouvernement Trump a annoncé au début du mois sa décision de fermer le bureau de représentation de l'OLP à Washington, une manière supplémentaire de faire pression sur les Palestiniens.

Au début de l'année, le gouvernement Trump avait déjà décrété plusieurs réductions des financements américains aux Palestiniens, afin de forcer ceux-ci à revenir à la table des négociations.

En décembre de l'année dernière, les Etats-Unis ont reconnu Jérusalem comme capitale d'Isra?l, une mesure surprenante qui a été annoncée par M. Trump lui-même, et a immédiatement suscité l'indignation de la communauté internationale. Les Palestiniens, furieux, n'ont en conséquence pas pris part aux négociations parrainées par Washington.