Dernière mise à jour à 08h19 le 07/05
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin au Liban pour les premières élections législatives dans ce pays depuis neuf ans, au milieu d'appels au changement et l'espoir d'un avenir meilleur.
La sécurité a été renforcée autour de ces bureaux de vote et des batiments gouvernementaux pour prévenir d'éventuels attentats.
Selon le ministère libanais de l'Intérieur, on compte cette année environ 3,7 millions d'électeurs inscrits. Ce scrutin semble avoir attiré la participation de beaucoup de jeunes électeurs, estimés à 800.000, qui espèrent un changement majeur. "Nous avons besoin d'emplois, de respect, de soins de santé, d'être aidés", a confié à Xinhua Jalal Boukhari, un étudiant de 23.
On recense 976 candidats, dont 111 femmes, en lice pour les 128 sièges du Parlement. L'ancien scrutin uninominal majoritaire a été remplacé cette année par un système à la proportionnelle.
Les principaux acteurs de ces élections sont le Courant du Futur, dirigé par le Premier ministre sunnite sortant Saad Hariri, le Courant patriotique libre, fondé par le président chrétien sortant Michel Aoun et dirigé par son beau-fils Gebran Bassil, le Hezbollah, la puissante faction politique chiite soutenue par l'Iran, le mouvement chiite Amal, dirigé par le président du Parlement Nabih Berri, qui est en place depuis 1992, ainsi que les Forces libanaises, opposants chrétiens au Hezbollah.