Dernière mise à jour à 10h49 le 03/05
Le nombre de victimes parmi les journalistes a connu "une augmentation dramatique" depuis début 2018, a déploré mercredi la Presse Emblème Campagne (PEC) à la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Depuis le début de cette année, 44 journalistes ont été tués dans 18 pays et régions, contre 28 pendant la même période de l'année dernière, a précisé la PEC basée à Genève.
Cette organisation non gouvernementale s'est notamment déclarée consternée par la mort de neuf journalistes dans les attentats survenus le 30 avril à Kaboul, capitale afghane, condamnant les attaques terroristes visant des journalistes au milieu de la foule.
Selon la PEC, les pays et régions les plus dangereux pour la presse depuis début 2018 sont l'Afghanistan avec 11 tués, suivi par le Mexique (quatre tués), la Syrie (quatre également), l'Equateur (trois tués), l'Inde (trois tués) et le Yémen (trois tués également).
La PEC avait présenté un projet de convention internationale renfor?ant la protection des journalistes en mission dangereuse, et les attentats à Kaboul montrent l'urgence de lancer les discussions sur ce projet de convention, a déclaré la présidente de la PEC, Hedayat Abdel Nabi.
Organisée par l'UNESCO, la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui tombe le 3 mai, a pour thème "Médias, justice et état de droit: les contrepoids du pouvoir" cette année.