Dernière mise à jour à 08h43 le 16/05
A l'occasion d'un débat au Conseil de sécurité sur la violence sexuelle dans les conflits, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina Mohammed, s'est félicité lundi que la fa?on dont on considère cette violence ait changé et a appelé à s'attaquer aux causes profondes de ce fléau, selon un communiqué rendu public lundi par l'ONU sur son site officiel.
"La violence sexuelle dans les conflits n'est plus considérée comme 'purement une question féminine' ou comme un 'moindre mal' dans une fausse hiérarchie des violations des droits de l'homme", a souligné Mme Mohammed lors de débat.
"Au lieu de cela, elle est à juste titre considérée comme une menace légitime pour la sécurité et la paix durable qui exige une réponse sécuritaire opérationnelle et une réponse judiciaire, en plus d'assurer des services multidimensionnels pour les survivantes de ces crimes", a-t-elle ajouté.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a accordé la priorité à la prévention, a poursuivi la Vice-Secrétaire générale. Un cadre législatif solide existe désormais, notamment une série de résolutions précises du Conseil de sécurité qui apportent de nouveaux outils pour stimuler les changements et les progrès.
Selon Mme Mohammed, l'on observe une plus grande appropriation nationale, un plus grand leadership et une plus grande responsabilité. Davantage de gouvernements s'engagent formellement à agir. Les organisations régionales travaillent avec les Nations Unies pour compléter cet effort.