Dernière mise à jour à 08h45 le 11/04
Lundi, les pays du sud de l'UE ont réaffirmé leur engagement de travailler de concert pour une Union européenne forte et unie, dans la Déclaration de Madrid signée dans la capitale espagnole.
Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy ainsi que des dirigeants de France, de Grèce, d'Italie, du Portugal, de Chypre et de Malte ont discuté de l'avenir de l'UE dans l'ère post-Brexit.
M. Rajoy a souligné "la nécessité de l'unité des 27", ajoutant qu'il soutiendrait le processus de négociation et qu'il était vital de "préserver les droits des citoyens européens".
Pour sa part, le président fran?ais Fran?ois Hollande a indiqué qu'il était "important d'avoir une position commune". Il a parlé de la nécessité de "traiter rapidement les droits des citoyens de l'UE qui vivent au Royaume-Uni et des citoyens britanniques qui vivent en Europe".
Le Premier ministre de Malte, Joseph Muscat, a déclaré qu'il était important de s'assurer que ni les citoyens européens ni les citoyens britanniques "ne soient utilisés comme monnaie d'échange dans les négociations".
Le Premier ministre portugais, Antonio Costa a déclaré que les dirigeants voulaient "une relation aussi étroite que possible avec le Royaume-Uni".
D'autres sujets figurant à l'ordre du jour du Sommet de Madrid comprennent la sécurité et des relations économiques plus étroites.
"Des progrès décisifs doivent être réalisés pour achever l'union économique et monétaire, conformément à la Déclaration de Rome. Nous demandons l'achèvement rapide de l'union bancaire...", indique la déclaration publiée à l'issue du sommet.