Dernière mise à jour à 08h29 le 12/01
Quelque 500 personnes, dont 60 rebelles, ont été amnistiées après s'être rendues à l'armée syrienne dans la vallée du Barada, une zone riche en eau située au nord-ouest de Damas, la capitale syrienne. Cette amnistie fait partie d'un nouvel accord conclu mercredi entre l'armée et les rebelles dans cette région d'importance stratégique, a rapporté l'agence de presse étatique SANA.
Cet accord a permis d'évacuer tous les rebelles présents dans la vallée du Barada. Certains d'entre eux se sont rendus à l'armée, tandis que d'autres seront autorisés à quitter la région pour se rendre dans la province d'Idlib, un bastion de la rébellion dans le nord-ouest du pays.
Les rebelles devront cependant remettre leurs armes lourdes à l'armée syrienne, qui entrera ensuite dans la vallée pour s'assurer qu'il n'y reste ni mine ni engin explosif.
L'accord permettra également à des techniciens de maintenance de pénétrer dans la vallée du Barada pour travailler sur les sources d'A?n Fijeh, qui alimentent normalement Damas en eau potable, mais ont été coupées depuis le 23 décembre.
Les tentatives précédentes pour parvenir à une trêve ou à un accord entre les rebelles et le gouvernement dans la vallée du Barada avaient toutes échoué. Cela avait conduit l'armée syrienne à lancer une offensive militaire de grande envergure sur la vallée, avec l'aide du groupe chiite libanais Hezbollah. Les rebelles avaient riposté en coupant l'alimentation de Damas en eau potable.
La vallée du Barada n'était pas couverte par le cessez-le-feu qui a été négocié par la Turquie et la Russie et qui est entré en vigueur le 30 décembre. La région est en effet largement contr?lée par le Front al-Nosra, un groupe affilié à al-Qa?da, et donc exclu de toute négociation en raison de sa nature terroriste.