Dernière mise à jour à 09h04 le 29/11
Alors que l'éventualité d'une candidature de l'actuel président Fran?ois Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls à la primaire de la gauche divise la majorité, tous deux ont déjeuné comme chaque lundi à l'Elysée, dans une ambiance "cordiale et studieuse", a fait savoir l'Elysée en début d'après-midi.
Plusieurs médias fran?ais dont la chaine BFMTV, rapportent que M. Valls aurait rassuré le chef de l'Etat quant à sa loyauté à son égard, précisant qu'il n'y avait "pas de confrontation" possible "entre un président et un Premier ministre". Ce dernier aurait également écarté une démission, indiquant être "chef du gouvernement" et "avoir le sens de l'Etat". Il aurait enfin dit au président Hollande qu'il "ne pouvait y avoir et il n'y aura jamais de crise institutionnelle" selon des informations émanant de Matignon.
Selon plusieurs observateurs, le déjeuner a duré plus de deux heures, un temps plus long qu'à l'accoutumée.
Un peu plus t?t dans la matinée, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait déclaré à la radio fran?aise Europe 1 que M. Valls pouvait se présenter à la primaire de la gauche à condition de quitter ses fonctions auparavant. Sa déclaration intervenait au lendemain d'une interview de M. Valls publiée par le Journal du Dimanche, lors de laquelle il affirmait qu'il était "prêt" à s'engager dans la primaire de la gauche. La candidature de M. Hollande n'est à ce jour pas confirmée.
Samedi 26 novembre, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone (Parti socialiste) s'était prononcé en faveur d'une candidature de M. Hollande et de M. Valls à la primaire de la gauche qui se tiendra les 22 et 29 janvier prochains.