Dernière mise à jour à 08h36 le 18/09
(Xinhua/Wang Ying) |
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a affirmé jeudi matin dans un discours prononcé au Club économique de New York que son plan économique pourrait produire une croissance annuelle de 3,5% et créer 25 millions d'emplois dans la prochaine décennie.
"Nous devons remplacer l'actuelle politique de mondialisme (...) et la remplacer par une nouvelle politique d'américanisme", a indiqué M. Trump. Il accuse le mondialisme de transférer les emplois et les richesses à l'étranger.
Il a promis de baisser des imp?ts, de supprimer certaines régulations, et de négocier des accords commerciaux qui "servent d'abord les Etats-Unis" afin de remettre l'économie américaine sur la bonne voie.
Ce discours est essentiellement conforme au plan économique dévoilé par le candidat républicain en ao?t à Détroit. Il a cependant cette fois-ci mis davantage l'accent sur l'emploi et la croissance économique.
"Actuellement, 92 millions d'Américains sont sur la touche, exclus du marché de l'emploi, et ne font pas partie de notre économie", a déclaré M. Trump. "C'est un pays silencieux d'Américains sans emploi".
Il a promis de ramener des emplois aux communautés pauvres des Etats-Unis, en remettant au travail les mineurs et les métallurgistes. Les industries du charbon et de l'acier souffrent actuellement aux Etats-Unis, en raison des énergies alternatives et de la compétition de l'étranger.
Ces engagements de Donald Trump ont été mis en doute par des économistes, du fait que le taux de croissance stgane à environ 2% depuis 2009 aux Etats-Unis et que la création de 25 millions de nouveaux emplois en dix ans n'est jamais arrivé dans l'histoire américaine.
"Ce n'est pas très réaliste", a écrit Gillian White sur le site internet du magazine américain Atlantic, reconnu pour ses critiques sur les affaires politiques, scientifiques et étrangères.
"Ses ajustements sur la politique économique semblent découler des considérations politiques au lieu de la réalité fiscale", écrit-elle.