Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a condamné vendredi le meurtre de cinq policiers lors d'un rassemblement à Dallas au Texas, déclarant "il n'y a aucune justification pour une telle violence".

Le secrétaire général présente ses condoléances aux familles et aux collègues des victimes, ainsi qu'au département de police de Dallas, a rapporté le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq, au siège des Nations unies à New York.

"Les personnes responsables ont aggravé la souffrance que ressentent beaucoup de personnes aux états-Unis après la mort de deux Afro-américains en deux jours", a déclaré M. Haq. "Ces meurtres doivent être soumis à une investigation complète et impartiale".

"Ils soulignent une nouvelle fois l'impératif de lutter contre la discrimination, y compris les inégalités raciales face à l'application de la loi, d'une manière globale", a-t-il dit.

Cinq policiers ont été tués et sept autres blessés lorsque deux snipers ont ouvert le feu lors d'une manifestation protestant contre des morts par balle impliquant des policiers jeudi soir aux états-Unis.

Les tirs ont eu lieu jeudi soir à 20h45 heure locale (vendredi 01h45 GMT) alors que les manifestants défilaient vers le centre-ville de Dallas, une ville située dans le nord de l'état américain du Texas, à environ 0,8 km de la mairie, et la foule s'est dispersée dans la panique quand les coups de feu ont éclaté.

L'un des suspects a déclaré à un négociateur qu'il était en colère suite à la mort récente de deux Américains noirs tués par des tirs de la police, et qu'il voulait tuer des blancs, en particulier des policiers blancs, a rapporté le chef de la police de Dallas, David Brown, lors d'une conférence de presse vendredi matin.

Le suspect, qui a été tué par la police au moyen d'une bombe embarquée sur un robot et activée à distance, a été identifié aujourd'hui comme Micah Xavier Johnson, un homme de 25 ans, selon des médias.