Dernière mise à jour à 08h34 le 17/06
Le président du Conseil européen Donald Tusk a dit jeudi à Helsinki que l'Union européenne (UE) survivrait sans nul doute si la Grande-Bretagne devait quitter le bloc des 28 états membres, mais que le prix de son départ serait élevé.
M. Tusk a déclaré que des préparatifs sont en cours pour parer à l'éventualité, mais n'a pas souhaité donner de détails sur les mesures que prendrait l'UE.
M. Tusk a parlé à des journalistes lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre finlandais, Juha Sipila. Plus tard dans la journée de jeudi, il a également rencontré le président finlandais, Sauli Niinisto.
S'exprimant sur les récents sondages d'opinion réalisés au Royaume-Uni, M. Tusk a admis qu'''il n'est pas aisé d'être optimiste'' quant aux chances du maintien de la Grande-Bretagne au sein de l'UE, mais que le point de vue du peuple britannique doit être respecté.
M. Tusk a ajouté qu'outre l'impact économique, les répercussions politiques et géopolitiques sont imprévisibles en cette période où se fait sentir un impérieux besoin d'unité.
M. Tusk a dit que l'histoire européenne avait montré que l'union faisait la force. Il estime que la sortie du Royaume-Uni de l'UE constitue un danger non seulement pour la Grande-Bretagne, mais aussi pour l'ensemble de la communauté occidentale.