Dernière mise à jour à 13h30 le 19/04
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé lundi les dirigeants mondiaux à respecter les objectifs fixés l'an dernier en matière de financement du développement.
Le Programme d'action d'Addis-Abeba, adopté en juillet dernier dans la capitale éthiopienne lors de la troisième Conférence internationale de l'ONU sur le financement du développement, le Programme de développement durable à l'horizon 2030, adopté en septembre 2015 à New York par les Etats membres, et l'Accord de Paris sur le changement climatique, conclu en décembre dernier dans la capitale fran?aise lors de la COP21, sont des triomphes du multilatéralisme, a tout d'abord salué M. Ban dans son discours d'ouverture du Forum annuel du Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC) sur le suivi du financement du développement, qui se réunit jusqu'à mercredi au Siège de l'Organisation, à New York.
"Je demande instamment à chacun d'entre vous de prendre des mesures et de faire preuve de leadership", a déclaré le secrétaire générale. "Nous devons tous jouer un r?le dans cet effort mondial, y compris les gouvernements et les organisations internationales, les institutions financières et commerciales, le secteur privé et la société civile", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général a insisté dans son discours inaugural sur l'engagement pris en juillet dernier par les Etats, au sein du Programme d'action d'Addis-Abeba, de mobiliser et de fournir les ressources, la technologie et les partenariats nécessaires au développement durable.
M. Ban a par ailleurs ajouté qu'il attendait avec impatience la cérémonie de signature de l'Accord de Paris à New York, plus tard dans la semaine.
Notant en outre que les besoins de financement pour réaliser les 17 objectifs de développement durable (ODD) du Programme à l'horizon 2030 se chiffrent en milliards de dollars annuels, le chef de l'ONU a souligné que la mobilisation de telles ressources sera un défi important, en particulier dans le climat économique actuel.
Toutefois, ce défi n'est pas insurmontable, a-t-il dit, précisant que le montant total de l'épargne et des investissements publics et privés dans le monde est en théorie suffisant pour y parvenir.