Les Nations Unies ont appelé toutes les parties au conflit syrien à faciliter les évacuations médicales de malades et de blessés après de récents décès de Syriens dans les villes assiégées, notamment à Madaya près de la frontière avec le Liban.

"L'annonce de la mort tragique d'un jeune Syrien dans la ville assiégée de Madaya est une nouvelle triste illustration de l'absence d'évacuation médicale pour ceux qui en ont besoin", a déploré le porte-parole onusien Stéphane Dujarric, citant le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

"Ce décès survient moins d'une semaine après que trois enfants sont morts, après avoir été blessés par une mine à Bourkine au nord de Madaya, faute d'avoir pu être évacués", a-t-il ajouté lors d'un point de presse en appelant de nouveau toutes les parties à faciliter les évacuations médicales et à autoriser le passage de convois humanitaires.

En janvier dernier, l'UNICEF avait confirmé l'existence de graves cas de malnutrition dans cette ville tenue par les rebelles au nord de Damas. Un convoi humanitaire, le second du genre, avait pu y entrer le 14 janvier dernier.

Cette aide récente a pu se faire après que le gouvernement syrien a accepté de desserrer son étreinte sur Madaya, tandis que les rebelles contr?lant la province d'Idleb (nord-est) avaient autorisé l'entrée de l'aide humanitaire à Kafrayah et Koua.