Dernière mise à jour à 14h33 le 13/03
Le gouvernement syrien a rejeté samedi l'organisation des négociations sur un éventuel fédéralisme en Syrie et a souligné sur l'unité du pays.
"En tant que citoyen syrien, je dis que nous refusons de parler d'une Syrie fédérale ... Notre peuple rejette toute tentative de diviser la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem lors d'une conférence de presse à Damas.
Le ministre syrien a fait ces remarques un jour après que l'envoyé de l'ONU en Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré que la possibilité de fédéralisme pour la Syrie n'était pas écartée de la table pour les prochains pourparlers de paix à Genève.
Le ministre syrien des AE a également fustigé la déclaration de l'envoyé spécial de l'ONU sur l'organisation d'une élection en Syrie dans les 18 mois à venir, affirmant que l'envoyé de l'ONU n'a pas le droit de parler de l'élection présidentielle en Syrie, car "l'avenir de la Syrie est décidée par le peuple syrien".
Le chef de la diplomatie syrienne a dit néanmoins qu'il attendait avec impatience des discussions avec un plus large éventail de groupes d'opposition à Genève lundi prochain.
Al-Moallem a estimé que la crise syrienne s'approchait de la fin, grace à la réconciliation nationale et aux progrès de l'armée syrienne sur le terrain. Il a exhorté les rebelles armés à déposer leurs armes et à rejoindre la réconciliation nationale.