Plus d'une centaine de personnes ont été tuées das les combats qui ont éclaté au cours des dernières 24 heures dans la ville yéménite de Ta?z assiégée par les rebelles lorsque les forces pro-gouvernementales ont brisé le siège de la ville, ont annoncé des responsables samedi.

"Nous annon?ons que nos forces ont brisé vendredi soir le siège des rebelles dans le sud-ouest de Ta?z après avoir vaincu les rebelles chiites Houthis et leurs alliés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh", a indiqué l'armée gouvernementale et une unité de résistance locale dans un bref communiqué.

L'avancée des forces loyales au président reconnu par la communauté internationale Abd Rabbo Mansour Hadi a été appuyée par des avions de combat de la coalition arabe sous commandement saoudien.

Des responsables de santé ont indiqué que plus de 100 combattants avaient été tués des deux c?tés au cours des dernières 24 heures, principalement des rebelles Houthis tués dans des frappes de la coalition.

"Les routes sont à présent sécurisées et l'accès à la ville est ouvert pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire", a ajouté l'armée dans son communiqué.

Le groupe houthiste n'a pas officiellement commenté les événements, mais des activistes pro-rebelles ont indiqué qu'il s'agissait d'un "repli stratégique".

Troisième plus grande ville du Yémen, Ta?z se situe dans le sud-ouest du pays, entre la capitale Sanaa, contr?lée par les rebelles, et la ville d'Aden, capitale provisoire du pays depuis que la ville a été reprise par les forces appuyées par la coalition en juillet dernier.

La ville, qui compte près de 200.000 habitants, est assiégée depuis plus d'un an par les rebelles.

La coalition, qui a juré de repousser les rebelles et de reprendre la capitale Sanaa, bombarde quotidiennement les rebelles et leurs alliés depuis mars 2015.

Le Yémen est embourbé dans une guerre civile totale depuis septembre 2014, quand le groupe chiite houthiste soutenu par les forces fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh a envahi Sanaa et chassé le président Abd Rabbo Mansour Hadi. La guerre a fait près de 6.000 morts, dont une majorité de civils.