Dernière mise à jour à 11h00 le 05/02
Les pays d'origine des demandeurs d'asile pourraient faire l'objet de plus fortes pressions afin qu'ils acceptent le rapatriement de leurs ressortissants, a déclaré jeudi le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz.
Lors d'une interview accordée dans l'émission de radio Oe1 Morgenjournal de la station publique ORF, M. Kurz a indiqué que certaines mesures pourraient consister à supprimer l'aide que l'UE octroie à ces pays s'ils n'acceptent pas le rapatriement des demandeurs d'asile déboutés.
"Nous, en tant que pays européens, devons finalement faire monter la pression si nous voulons que les rapatriements fonctionnent de fa?on appropriée,'' a-t-il ajouté.
M. Kurz a spécifiquement souligné que des pays tels que la Tunisie, le Pakistan et le Maroc bénéficient chaque année de millions d'euros d'aide et continuent néanmoins de refuser le rapatriement des demandeurs d'asile déboutés.
Il a déclaré que le prochain Conseil européen, les 18 et 19 février, constituera une excellente plate-forme pour discuter de l'idée d'utiliser l'argent de l'aide comme moyen de pression dans de telles situations.