Dernière mise à jour à 09h17 le 05/02
Le directeur général de la police finlandaise, Seppo Kolehmainen, a estimé que jusqu'à la moitié des demandeurs d'asile qui re?oivent une réponse négative à leur demande refuseront de rentrer volontairement dans leurs pays d'origine, ont rapporté jeudi les médias locaux.
La semaine dernière, le ministre finlandais de l'Intérieur a déclaré que près de 60 % des 32 000 demandeurs d'asile arrivés en Finlande l'année dernière devraient recevoir une réponse négative.
M. Kolehmainen a estimé qu'un-tiers, voire même la moitié, des personnes dont la demande est rejetée, pourrait refuser de partir volontairement.
Entre février et avril, des milliers de décisions concernant les demandeurs d'asile seront rendues, selon le service d'immigration du pays.
Pour ceux qui re?oivent une réponse négative, le choix est le retour volontaire ou bien sous escorte policière. La pire option serait la déportation forcée, dans l'éventualité où une personne ne veut pas partir, a déclaré M. Kolehmainen au quotidien finlandais Iltalehti.
Il a expliqué que les retours forcés nécessiteront des ressources policières importantes. Une seule personne rapatriée nécessite au moins un ou deux officiers de police selon les accords internationaux.
Au début du mois de mars, le devoir de surveillance de l'immigration de la police sera transféré au service d'immigration, qui enquêtera sur les identités des demandeurs d'asile et leurs pays d'origine. Des ressources policières seront ensuite allouées aux missions de rapatriement, a ajouté le chef de la police.