Julian Assange sera probablement extradé vers la Suède pour y répondre d'accusations de viol, même si un panel des Nations unies avait conclu que le fondateur de Wikileaks est "détenu arbitrairement" à Londres, a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique.

M. Assange reste sous le coup d'une accusation de viol, et d'un mandat d'arrêt européen, a déclaré ce porte-parole.

"Nous avons toujours été clairs sur le fait que M. Assange n'a jamais été détenu arbitrairement au Royaume-Uni, mais qu'en réalité, il reste au sein de l'ambassade équatorienne de manière délibérée pour éviter une arrestation légitime", a-t-il déclaré, cité par la BBC.

"Le Royaume-Uni a toujours l'obligation légale d'extrader M. Assange vers la Suède", a-t-il ajouté.

M. Assange a demandé l'asile auprès de l'ambassade équatorienne à Londres pour éviter une extradition vers la Suède liée à des allégations d'agression sexuelle, qu'il dément.

La police londonienne a indiqué que M. Assange serait arrêté s'il quittait l'ambassade.

"J'accepterai l'arrestation par la police britannique vendredi si l'ONU rejette ma plainte", a déclaré auparavant M. Assange sur Twitter.

En 2014, M. Assange a déposé une plainte auprès de l'ONU, affirmant être victime de "détention arbitraire", car il ne peut quitter l'ambassade sans être arrêté.