Dernière mise à jour à 15h01 le 04/02
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a affirmé jeudi qu'elle ne tolèrerait pas que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) effectue un test de missile balistique à longue portée.
L'annonce par la RPDC qu'elle lancerait un satellite à bord d'une fusée "est un acte visant à menacer la paix dans la péninsule coréenne et dans le monde qui ne saurait être toléré", a-t-elle dit dans un communiqué lu par le chef de son service de presse, Kim Sung-woo.
Pyongyang a annoncé mardi avoir informé l'Organisation maritime internationale (OMI) qu'elle entendait faire décoller une fusée transportant le satellite d'observation terrestre Kwangmyongsong entre le 8 et le 25 février. La RPDC a par ailleurs procédé à quatre essais nucléaires depuis 2006, affirmant que le dernier en date, le 6 janvier dernier, était celui d'une bombe H.
Elle avait parallèlement mis sur orbite, grace à la fusée Unha-3, le satellite d'observation terrestre Kwangmyongsong-3 en décembre 2012, deux mois avant son troisième essai nucléaire.
Pour Mme Park, ces actes de provocation répétés et le récent regain de tension visent à menacer le peuple sud-coréen et à accro?tre sa peur. Ce qui justifie, selon elle, un besoin de coopération de la communauté internationale. L'annonce du prochain lancement d'une fusée, en dépit des discussions aux Nations Unies sur de nouvelles sanctions, montre que Pyongyang n'a pas peur de l'ONU, a dit Mme Park.
Aussi, a ajouté la présidente sud-coréenne, le seul moyen d'arrêter la RPDC est de renforcer ces sanctions et de faire comprendre au régime de Pyongyang qu'il ne pourra survivre à moins d'abandonner son programme nucléaire.