Dernière mise à jour à 15h01 le 04/02
Les représentants des 12 pays partenaires posent ensemble après la signature de l'accord de Partenariat transpacifique, à Auckland en Nouvelle-Zélande, le 4 février 2016. (Xinhua/Tian Ye) |
L'accord de Partenariat transpacifique (TPP), censé créer la plus grande zone de libre échange au monde, a été signé jeudi par les 12 pays partenaires lors d'une cérémonie organisée à Auckland.
H?te de cette cérémonie, le Premier ministre néo-zélandais John Key a salué la signature de cet accord "très important" et exhorté les Parlements des pays membres à ratifier le texte dans les plus brefs délais.
Ce processus de ratification des 12 pays (Australie, Brunei, Canada, Chili, Etats-Unis, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam) devrait prendre jusqu'à deux ans.
"Le TPP libéralise le commerce et instaure des règles constantes qui faciliteront le commerce dans la région", s'est félicité M. Key. Il "créera de nouvelles opportunités commerciales, diversifiera les destinations à l'export et aidera les entreprises à faire des affaires à l'étranger", a-t-il ajouté, en notant que les 12 pays représentaient ensemble plus d'un tiers du PIB mondial et un marché de 800 millions de consommateurs.
Le TPP ne suscite toutefois pas une adhésion totale en Nouvelle-Zélande. Quelques milliers de personnes ont ainsi manifesté contre ce texte à Auckland. Les manifestants estiment que le texte privilégie les entreprises au détriment des autorités de régulation et sape la souveraineté nationale.
Le Parti travailliste, qui a ironisé sur la cérémonie de signature tenue dans un casino, a estimé que les manifestations -qui ont connu quelques incidents- "sont la traduction publique du profond malaise de nombreux Néo-zélandais devant ce qui se passe dans le pays".