Dernière mise à jour à 08h35 le 22/12
Un groupe de guérilla urbaine grec, les ''Combattants du peuple'', a revendiqué l'attentat à la bombe perpétré dans les bureaux de la Fédération des entreprises grecques (SEV), dans le centre d'Athènes, fin novembre, qui avait causé des dégats importants, a rapporté lundi l'agence de presse nationale AMNA.
Le communiqué du groupe terroriste a été retrouvé dans une clé USB, dans le quartier Exarchia, après qu'un interlocuteur anonyme eut prévenu un quotidien local, a annoncé la police grecque.
Le même groupe terroriste avait également revendiqué l'attaque de l'ambassade israélienne d'Athènes, en décembre 2014, une autre attaque à l'encontre de la résidence de l'ambassadeur allemand à Athènes, en décembre 2013, et l'assaut lancé à l'encontre du siège du parti conservateur au pouvoir, la Nouvelle démocratie, en janvier 2013.
Les trois attentats n'avaient occasionné que des dégats matériels. Personne n'avait été blessé.
La Grèce est en proie à des attentats perpétrés par des groupes terroristes nationaux depuis des décennies. Les attaques menées contre des cibles politiques, policières, financières et diplomatiques ont augmenté depuis le début de la crise financière, en 2009.
Selon des spécialistes de la lutte contre le terrorisme, le groupe des "Combattants du peuple" appartient à la nouvelle génération de militants locaux qui a remplacé les groupes précédents, démantelés au cours de ces dernières années.