Dernière mise à jour à 08h48 le 24/09
Les dirigeants de l'Union Européenne se sont retrouvés mercredi en sommet extraordinaire à Bruxelles pour renforcer les contr?les aux frontières et mobiliser des fonds afin de répondre à la crise migratoire historique qui divise l'Union, au lendemain d'un accord difficile sur la répartition de 120 000 réfugiés, qui a été refusé par la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie et la Roumanie. Ces 120 000 migrants représentent une fraction de ceux qui sont arrivés en Europe au cours des derniers mois ; selon l'agence pour les réfugiés des Nations Unies, 477,906 personnes sont arrivées en Europe par la mer cette année, et elle a appelé l'UE à aller au-delà de l'accueil de ces 120 000 réfugiés, en disant espérer un élargissement de ce plan.
? Cela peut être la dernière occasion pour une réponse européenne cohérente pour gérer une crise qui augmente la souffrance et l'exploitation des réfugiés et des migrants et des tensions entre les pays ?, a déclaré dans un communiqué António Guterres, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés. ? Un programme de réinstallation seul, à ce stade de la crise, ne sera pas suffisant pour stabiliser la situation ?. L'Europe conna?t sa pire crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de milliers de personnes ont fui les conflits dans des pays comme la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan et l'érythrée.
Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé la chancelière allemande Angela Merkel lundi pour discuter de ce sommet, a indiqué son bureau. Les deux dirigeants se sont mis d'accord pour dire que l'UE devrait ? examiner sa réponse plus large à la crise, en particulier ce qu'elle peut faire de plus pour permettre aux voisins de la Syrie de faire face à l'afflux de réfugiés, comment elle peut soutenir un processus politique en Syrie, et quelle aide supplémentaire peut être fournie pour renforcer les frontières extérieures de l'Europe ? a dit la déclaration. De son c?té, après avoir parlé à la chancelière allemande Angela Merkel, Barack Obama a ouvertement soutenu la mesure, appelant chaque pays de l'UE à accueillir sa ? juste part ? de réfugiés.