Fortement critiquée pour son manque de transparence à la suite de l'affaire Prism, la société à la pomme a décidé de réagir après que Facebook, Yahoo et LinkedIn aient déjà publié des rapports de transparence au sujet des demandes que les gouvernements envoient aux services web et aux géants de la technologie pour que ceux-ci communiquent des données confidentielles.
Apple a ainsi rendu publiques des données enregistrées entre le 1er janvier et le 30 juin 2013, qui montrent que, sans tenir compte des Etats-Unis, elle aurait re?u un total de 719 demandes concernant des comptes et 8 900 demandes concernant des terminaux. Pour la France, 72 comptes et 530 appareils ont été concernés, avec 63 % des demandes pour lesquels ? quelques ? informations auraient été fournies.
Apple a différencié les demandes d'informations concernant un ou plusieurs appareils et celles concernant des comptes personnels : la première catégorie peut concerner des données comme des historiques, des informations de contact, etc, renseignements auxquels la sécurité nationale américaine ne s'intéresse pas, à la différence de la deuxième catégorie, où figurent les demandes d'informations sur les comptes personnels pouvant concerner des données plus privées comme des images, des e-mails ou tout autre contenu pouvant être stocké en ligne.
Apple, qui dit être soucieux du respect de ses clients, a affirmé qu'elle offrait la meilleure protection possible et permise par la loi pour les informations confidentielles de ses utilisateurs et lutter pour avoir le droit d'offrir une meilleure transparence, elle s'est cependant refusée à poursuivre le gouvernement américain.