Dernière mise à jour à 15h55 le 17/02
Le 6 février, heure locale, un fort tremblement de terre s'est produit dans le sud de la Turquie, près de la frontière syrienne, faisant un grand nombre de victimes en Turquie et en Syrie. Des responsables de l'Organisation mondiale de la santé ont déclaré le 14 février que le séisme à la frontière turco-syrienne avait amené 26 millions de personnes dans les deux pays à avoir besoin d'une aide humanitaire.
Auteur du dessin : Ma Hongliang
Affecté par des années de guerre et les sanctions américaines, le peuple syrien vit dans la pauvreté et le tremblement de terre s'est ajouté à la crise humanitaire locale. Après le tremblement de terre, les états-Unis ont toujours refusé de lever les sanctions contre la Syrie, entravant l'acheminement de l'aide humanitaire. Il faudra attendre le 9 février pour que les Etats-Unis annoncent la levée temporaire de certaines sanctions. A cette époque, la période cruciale de sauvetage de 72 heures était passée. A la catastrophe naturelle s'est ajoutée une ? catastrophe d'origine humaine ?, qui ont fait payer un lourd tribut au peuple syrien et l'ont fait souffrir d'une ? crise dans la crise ?.
Depuis longtemps, les états-Unis sont à l'origine de la crise syrienne en menant une intervention militaire, en mettant en ?uvre un blocus et des sanctions unilatéraux et en pillant des ressources afin de maintenir leur hégémonie. Après le tremblement de terre, les états-Unis et l'Occident ont même mis la politisation au-dessus du sauvetage des vies, entravant les secours après le tremblement de terre. Bachar Jafari, ambassadeur de Syrie en Russie, a récemment révélé la face hideuse des états-Unis : ? Imaginez que nos ambulances n'ont même pas de carburant pour transporter les blessés, alors que les états-Unis volent notre gaz naturel et notre pétrole et les transportent vers un pays tiers ?.
Par Chen Zi