Dernière mise à jour à 09h07 le 19/03
Grace à d'énormes investissements dans le domaine des sciences, la Chine est devenue le moteur de la croissance et de la coopération scientifiques dans la région Asie-Pacifique, selon l'édition 2021 du "Nature Index Asia-Pacific", un supplément publié par le même groupe que la revue scientifique Nature.
Depuis 2015, la part occupée par la région Asie-Pacifique dans la production scientifique mondiale est passée de 26,9 % à 34,3 %, selon le Nature Index, qui a précisé que la Chine était responsable à plus de 98 % de cette augmentation.
Les investissements massifs et continus de la Chine dans le domaine des sciences en ont fait non seulement un aimant pour les partenariats scientifiques en tous genres, mais aussi un véritable moteur de croissance scientifique pour la région, supplantant le Japon, selon un article du supplément.
Parmi les 30 institutions de la région Asie-Pacifique dont les parts ont le plus progressé depuis 2015, les 29 premières se trouvent en Chine, selon le Nature Index.
Dans le même temps, les partenariats de recherche dans la région Asie-Pacifique se déplacent également vers la Chine. Les partenariats de recherche entre les Etats-Unis et la Chine, mesurés par le "Score de collaboration" du Nature Index, ont ainsi augmenté de 56 % depuis 2015.
Le Nature Index est une base de données qui répertorie les affiliations des auteurs de publications scientifiques et les relations institutionnelles entre établissements de recherche. Il enregistre les contributions aux articles de recherche publiés par 82 revues de sciences naturelles de qualité, choisies par un groupe de chercheurs indépendants.