Dernière mise à jour à 13h36 le 12/06
Dans le village de Kuoshiwusitang du canton de Yingwusitang du Xinjiang, Kadi'er Yasen, qui fait partie de la population pauvre, était en train d'arroser les tomates. Les chrysanthèmes plantés au printemps fleurissent et sont prêts à être cueillis.
Après essuyer les sueurs, il a salué Ayixiamuguli Tulapu, cadre de canton. "Les plants poussent très bien. Je peux facilement gagner 3 000 yuan par 1 mu de terre (667 m2)."
Depuis le début d'année, le comté de Shache a redoublé d'efforts pour éliminer la pauvreté.
Dans le village de Murituke du canton de Shengjin de l'arrondissement de Gaochang de la ville de Tourfan du Xinjiang, 188 personnes pauvres répertoriées ont été relogées dans des régions plus prospères et ont commencé leur nouvelle vie. Le 5 juin, le villageois Ainaituli Yalizi et sa famille étaient en train de récolter des légumes. (Liu Jian/ Pic.people)
"Le village a cultivé de jeunes plants sous serre et a invité des experts à donner des conseils. Si vous êtes dans une famille pauvre, on vous donne gratuitement des plants et l'usine viendra chez vous pour les acheter directement une fois le semis réussi." Il y a peu de temps, Ayixiamuguli est allée chez Kadi'er. Elle a vu qu'il hésitait encore entre les tomates et les chrysanthèmes. "Si votre plantation ne réussit pas, je vous donnerai des subventions."
"Je vais essayer! Je vais cultiver les chrysanthèmes sur 2 mu et les légumes sur 2 mu." Kadi'er a pris la décision.
Le 10 mai, dans la coopérative de naan (pain du Xinjiang) "sac d'or" du village Baihaiti du canton de Talimu du comté de Yuli de la préfecture autonome mongole de Bayin'gholin, le responsable donne le salaire aux personnes pauvres qui y travaillent. (Li Fei/ Pic.people)
Un mois plus tard, Kadi'er s'est rendu compte qu'il n'était pas difficile de planter de nouvelles plantes. La gestion est tout simplement un peu plus compliquée. "Je suis déterminé pour sortir de la pauvreté cette année. Je pourrai acheter les plants moi-même l'année prochaine, sans que vous me les donniez gratuitement."
Le comté de Shache fait partie de Kashi. Il y a une grande population pauvre. L'éradication de la pauvreté est donc difficile. En fin 2019, 173 villages, 10 323 familles et 35 446 personnes ne sont pas encore sortis de la pauvreté à Shache, représentant respectivement un tiers, un quatrième et un cinquième du nombre total du Xinjiang.
Le 19 mai, dans le village de Langan du canton de Langan de la ville de Korla de la préfecture autonome mongole de Bayin'gholin, le villageois Bimaili Maimaiti et sa femme regardent comment se portent les jeunes pigeons. L'équipe travaillant dans le village lui avait apporté des ?ufs de pigeon de la province du Hebei. Il peut incuber 5000 pigeons par mois. (Wei Yinhe/ Pic.people)
"Nous avons pris l'engagement de sortir tout le monde de la pauvreté dans le délai imparti. Nous offrons une solution à chaque village et à chaque famille, pour que chaque famille puisse bénéficier de l'aide et qu'elle ait de l'espoir", a dit Fan Baojun, secrétaire du comité du parti pour le comté de Shache.
Le comté de Shache a demandé aux cadres de différents niveaux et aux fonctionnaires de se jumeler avec les personnes pauvres répertoriées afin de leur offrir l'aide. Des cadres compétents et chevronnés se sont jumelés avec plus de 10 000 personnes pauvres. S'agissant des personnes qui sont déjà sorties de la pauvreté, les cadres doivent se servir de la plateforme de Big Data dédié à la réduction de la pauvreté pour éliminer les risques que ces personnes retombent dans la pauvreté.
Le 15 avril, sur le site de construction du village de Kuwanku du canton de Talimu du comté de Yuli de la préfecture autonome mongole de Bayin'gholin du Xinjiang, Abulaiti Sulaiman (premier à gauche), qui fait partie de la population pauvre, est en train d'apprendre pour devenir ferrailleur. (Li Fei/ Pic.people)
Dans le village de Langan du canton de Yaka'airike, Nu'ernisha Shadike venait d'avoir la 2e récolte d'épinards. La transplantation d'oignons a réussi. "Nous avons trois récoltes de légumes par an. La vente de légumes ne nous pose pas de souci car les légumes sont achetés par des entreprises." Le cadre jumelé avec sa famille a non seulement aidé Nu'ernisha à ajuster la structure de plantation, mais l'a aussi soutenu pour qu'il ouvre une boutique. Son fils travaille en tant que policier auxiliaire. Les trois membres de famille, tous capables de travailler, ont tous trouvé un emploi.
"L'éradication ciblée de la pauvreté signifie l'élaboration d'une solution personnalisée en fonction de la situation de chaque famille, de manière de trouver la solution qui leur convient", a dit Xing Baoxin, chef du département de l'organisation du parti pour le comté.
Xing Baoxin était responsable de 3 villages du bourg de Baishikante. Lors de sa visite récente au village de Tuowantuokamu'airike, Maimaiti Tu'erxun, qui fait partie de la population pauvre, a dit : "Je veux demander un prêt de 50 000 yuan pour acheter des b?ufs. Pourriez-vous m'aider?"
"Avez-vous déjà élevé un b?uf? Savez-vous comment l'élever? Pourrez-vous rembourser l'emprunt à l'échéance?" a demandé Xing Baoxin.
Comme Maimaiti a été un peu découragé. Xing Baoxin a dit : "Je me rappelle que vous êtes électricien. Le marché Dali recrute des gens récemment. Vous pouvez y travailler et profiter du temps libre pour apprendre à élever un b?uf. Ensuite vous pourrez penser à élever un b?uf. Est-ce que cela vous convient?"
Maimaiti trouvait qu'il avait raison. Et il a commencé à travailler dès le lendemain, avec un salaire mensuel de 2 000 yuan. Xing Baoxin lui a acheté 100 jeunes pigeons.
"L'élevage de pigeon est plus facile et moins co?teux que l'élevage de b?uf. D'ailleurs, je touche aussi un salaire. Je suis s?r de pouvoir sortir de la pauvreté cette année." Maimaiti a plus de confiance que jamais.
Par Yang Mingfang, Li Yanan et Han Liqun, journalistes du Quotidien du Peuple