"Vous avez tout pris en compte. Je suis s?r que nous pourrons vaincre l'épidémie grace à votre expérience réussie dans la lutte contre l'épidémie." Après avoir re?u le mail demandant le confinement et le télétravail par les employés, l'ingénieur Salim travaillant pour le projet Baba Ali en Algérie a salué ce qu'a fait l'entreprise chinoise lors de la conversation téléphonique avec Li Jianfei, chef adjoint du groupe de travail sur la prévention et le contr?le de l'épidémie de la 3e filiale du 3e bureau d'ingénierie du groupe China Construction.

Selon Li Jianfei, le projet a créé le groupe de travail sur la prévention et le contr?le de l'épidémie dès l'apparition du premier cas confirmé en Algérie le 25 février. Tous les employés, étrangers et chinois, ont été demandés de faire part de leur état de santé tous les jours. Les masques étaient distribués aux employés. Les zones de travail, les cantines et les véhicules étaient désinfectés. On a demandé aux employés de travailler chez eux.

"Durant l'épidémie, nous n'avons licencié aucun employé. Nous avons rendu service à tous les ouvriers sur un pied d'égalité, quelle que soit leur nationalité, afin de résoudre leurs problèmes", a dit Li Jianfei. "Comme certains ouvriers n'avaient pas de domicile fixe, ni de source de revenu, nous leur avons fourni l'hébergement gratuit et les repas gratuits chaque jour. Nous avons aussi créé des postes supplémentaires comme l'équipe de patrouille pour augmenter leur revenu."

Avec la propagation de l'épidémie en Afrique, les projets de construction en Afrique par les entreprises chinoises sont devenus l'un des fronts de lutte contre l'épidémie par l'Afrique et la Chine. L'expérience chinoise en matière de lutte contre l'épidémie a été diffusée localement par les équipes de projet.

Dès le petit matin du 1er mai, le son de pulvérisateur a brisé le silence du fleuve Kwanza. Des employés ont commencé à désinfecter le site de la centrale hydraulique Caculo Cabaca en Angola. Cette centrale est la plus grande centrale hydraulique construite par les entreprises à capitaux chinois en Afrique. Une fois construite, elle répondra pour plus de 40% au besoin d'électricité de l'Angola, contribuant largement au développement social et économique du pays.

"Il y a plus de 200 employés chinois et plus de 200 employés étrangers sur le chantier. Notre tache est très lourde car il faut prévenir la propagation du virus et finir la construction dans le délai", a dit Peng Zhan, responsable de qualité et de sécurité du projet. L'entreprise chinoise s'est inspiré de la gestion par unité de base au sein des communautés en Chine pour lutter contre l'épidémie. Le département des projets a divisé le site de construction et le camp en 7 unités de sécurité indépendantes. Un responsable a été affecté à chaque unité et il se chargeait de suivre l'état de santé des employés et d'en rendre compte, et de désinfecter les lieux. "Les mesures de prévention et de contr?le de l'épidémie ont produit des effets remarquables. Il n'y a eu aucun cas suspect ou confirmé."

"Nous sommes rassurés puisque vous êtes là." Un ouvrier éthiopien a été en larmes et n'a cessé de dire merci après avoir re?u des masques et des désinfectants. Sur le site de construction du projet Mékélé de China Gezhouba Corporation (CGGC) du groupe China Energy Engineering Corporation, les difficultés liées à l'achat des fournitures anti-épidémiques inquiétaient le plus les 475 employés locaux. Yuan Xianchao, agent chargé d'achat de matériels du département des projets a contacté la 1ère filiale de CGGC en Chine, laquelle a envoyé 100 000 masques et les fournitures anti-épidémiques. Ces matériels ont été distribués aux employés locaux chaque jour.

"Vu les limites dans les techniques de test et de soins médicaux ici, nous avons adopté strictement les mesures de prévention et de contr?le en Chine sans aucune négligence." Selon Li Fengbiao, responsable du projet Mékélé, le département des projets a suivi rigoureusement le processus de prévention qui comprend "la prise de la température, le lavage des mains, la désinfection et l'enregistrement à l'entrée". Le camp où vivaient les employés a été mis en confinement. Les travaux ont été réalisés aux horaires décalés. Les zones de construction et d'isolement ont été bien délimitées. "Ils font confiance à ce que fait la Chine", a dit Li Fengbiao. Quand les ouvriers ont compris que le département des projets a mis en place les mesures chinoises de prévention de l'épidémie, ils ont coopéré activement avec le département.