La société de luxe fran?aise Hermès a annoncé ce vendredi par communiqué un résultat opérationnel en hausse de 20% à 748 millions d'euros au premier semestre 2015, et un résultat net consolidé part du groupe de 483 millions d'euros.

Son chiffre d'affaires consolidé s'élève à 2.299 millions d'euros, soit une progression de 21% à taux de change courants. Hermès a également indiqué que son chiffre d'affaires progressait dans toutes les régions du monde au premier semestre 2015, dont le Japon (+20%) où le groupe se félicite d'une "excellente performance (...) grace à son réseau de distribution sélectif". En Asie hors Japon, Hermès maintient ses bonnes performances (+7%) "malgré le contexte difficile à Hong Kong et Macao. Concernant l'Amérique, la réouverture de son magasin à Seattle lui permet de faire progresser son chiffre d'affaires de 10%, et en Europe il augmente également (+ 7%).

Le secteur Maroquinerie-Sellerie a bénéficié d'une progression "remarquable" (+14%), son développement ayant été soutenu par "l'augmentation des capacités de production, avec notamment les inaugurations des deux sites en Charente et en Isère en juin, ainsi que par la mise en chantier de deux nouvelles manufactures en Franche-Comté", précise Hermès.

La division Vêtements et Accessoires a également augmenté de 8% tout comme le métier de Soie et Textiles (+5%) "dont l'offre s'enrichit de produits d'exception, est en croissance dans un contexte plus difficile en Grande Chine".

La section Parfums progresse également de 4%. En revanche, l'Horlogerie subit un léger recul (-1%). Les autres métiers Hermès (+12%) qui regroupent la Bijouterie, l'Art de vivre et les Arts de la Table Hermès poursuivent leur développement.

Concernant les perspectives de l'année 2015, le groupe indique que, malgré les incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires dans le monde, il conserve son objectif moyen terme de progression du chiffre d'affaires à taux constants de l'ordre de 8%.

Pour l'ensemble de l'année 2015, la rentabilité opérationnelle devrait être inférieure à celle de 2014 (31,5%) en raison de l'impact négatif des parités monétaires, précise le communiqué.