Dernière mise à jour à 16h02 le 17/03
Trois porcelaines?à décor bleu et blanc de la dynastie des Tang figurent parmi la collection de Pilkington mise aux enchères. |
La collection baptisée "capsule temporelle" acquise par un Britannique, à l’époque du grand intérêt pour la porcelaine chinoise du temps de la période d'or de la Grande-Bretagne, sera mise en vente à Hong Kong le mois prochain. Un évènement qui devrait attirer les acheteurs du continent chinois désireux de faire revenir aux pays les biens culturels chinois dispersés un peu partout dans le monde.
Une centaine de céramiques et ?uvres d'art datant des dynasties Song (960-1279), Ming (1368-1644) et du début des Qing (1644-1911) seront mises aux enchères du 2 au 6 avril par la Maison Sotheby’s. Le montant total est estimé à plus de 225 millions de dollars hongkongais (28,8 millions de dollars).
La collection a été constituée par Roger Pilkington, un membre d’une famille de verriers, située à Lancashire et l'un des plus actifs collectionneurs dans les années 50 et 60.
La collection de Pilkington couvre 1 000 ans de l’histoire des porcelaines chinoises, dont les plus vieilles remontent à la dynastie des Tang (618-907 AD). Il est monté à l'un des top collecteurs de la deuxième génération de l'art chinois en Grande-Bretagne, qui a poursuivi la tradition allant des années 1920 jusqu’à l’époque après la Deuxième Guerre mondiale, selon Nicolas Chow, vice-président de Sotheby en Asie.
"Pour tous ceux qui s’intéressent au marché de l'art chinois, il est important de savoir que l'Angleterre a joué un r?le central en particulier dans le développement du marché vers la porcelaine pure", en notant que la 1921 foundation de l'Oriental Ceramic Society à Londres avait stimulé l'intérêt pour l'art chinois à travers tout le pays.