Dernière mise à jour à 08h50 le 12/12
Le porte-parole de la Mission permanente de la Chine auprès des Nations Unies s'est fermement opposé mardi à l'immixtion de l'ambassadrice des Etats-Unis dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte des droits de l'Homme.
Les accusations portées par Kelly Craft sur la situation des droits de l'Homme en Chine sont "sans fondement" et constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine, a-t-il dit, ajoutant que son pays déplorait et s'opposait fermement à ces accusations.
Selon lui, le gouvernement chinois adopte une approche centrée sur la personne et est engagé dans la promotion et la protection des droits de l'Homme.
"Sur les 9,6 millions de kilomètres carrés de territoire chinois, il n'y a aucune crainte de guerre ou de déplacement, tandis que 1,4 milliard de personnes vivent une vie paisible, libre et heureuse", a-t-il souligné.
Les autorités chinoises protègent la liberté de croyance religieuse conformément à la loi nationale, a-t-il poursuivi.
La Chine compte près de 200 millions de croyants, dont plus de 20 millions de musulmans, et plus de 380.000 clercs. Il y a plus de 5.500 groupes religieux et environ 140.000 lieux de culte enregistrés comme tels en Chine.
"Il n'y a pas de problème avec la liberté de croyance religieuse en Chine. Les mesures prises au Xinjiang visent à lutter contre le terrorisme et à déradicaliser", a-t-il assuré. "Grace à ces efforts, le Xinjiang n'a pas connu un seul attentat ces trois dernières années et tous types de droits de l'Homme au sein de tous les groupes ethniques du Xinjiang sont effectivement protégés".
Aussi, la Chine exhorte-t-elle les Etats-Unis à respecter les faits, à balayer les préjugés, à cesser de politiser la question des droits de l'Homme et de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine, a martelé le porte-parole.