Dernière mise à jour à 10h49 le 11/12
Les industries extractives (minières, pétrolières et gazières) ont contribué en 2018 à l'économie sénégalaise à hauteur de 122 milliards 200 millions de francs CFA (1 USD = 591 francs CFA), soit 4,6% du budget de l'Etat, a-t-on appris mardi de source officielle.
Cette indication a été donnée mardi par la présidente du Comité national de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), Awa Marie Coll Seck, dans son rapport 2018.
Selon elle, la forte contribution notée en 2018, est portée par le secteur minier et celui des hydrocarbures, respectivement à hauteur de 113 milliards 500 millions francs CFA et 8,7 milliards de francs CFA.
Elle a signalé que "les montants payés" durant l'année précédente "aux fournisseurs de biens et services" de ce secteur extractif s'élèvent à 999 milliards de francs CFA, représentant "neuf fois le montant des contributions du secteur au budget".
Au Sénégal, il existe une grande diversité de substances minérales comprenant des métaux précieux (or et platino?des), des métaux de base (fer, cuivre, chrome, nickel), des minéraux industriels (phosphates, calcaires industriels, sels, barytine etc.) des minéraux lourds (zircon et titane), des pierres ornementales et matériaux de construction etc.
L'exploitation minière moderne au Sénégal, remonte à la période 1940 - 1950 avec l'ouverture de deux grandes mines de phosphate Taiba et Lam-Lam dans la région de Thiès, à 80 - 100 km de la capitale Dakar.
Depuis les années 2000, des mines d'or sont exploitées par des sociétés étrangères à l'Est du Sénégal. Des minéraux lourds comme le Zircon sont exploités dans la Grande C?te.
D'importantes découvertes de gaz et de pétrole ont été réalisées ces dernières années. Les premières mètres cubes de gaz sont attendus en 2022 et le premier baril de pétrole en 2023.