Dernière mise à jour à 07h57 le 12/11
La Chine a rejeté vendredi la fausse allégation selon laquelle "la Chine surveillait le batiment de l'Union africaine", exhortant les organisations de presse concernées à rapporter de manière objective les faits au lieu de fabriquer des mensonges.
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a fait ces remarques lors d'un point de presse régulier, invitée à commenter les informations d'un média allemand publiées jeudi et accusant la Chine "d'avoir installé des équipements d'écoute dans l'immeuble du siège général de l'Union africaine" et "d'avoir tenté d'accro?tre l'influence politique à travers l'assistance aux pays africains".
Elle a indiqué que de telles calomnies avaient déjà été réfutées par des dirigeants de pays africains.
"Le peuple africain a une meilleure connaissance et se trouve dans la meilleure position pour juger si la coopération Chine-Afrique est bonne ou non", a indiqué Mme Hua.
Elle a ajouté qu'au cours du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) 2018 organisé en septembre et de la 73e Assemblée générale de l'ONU, de nombreux dirigeants africains ont réfuté publiquement l'accusation selon laquelle la coopération sino-africaine avait augmenté le fardeau de la dette du continent.
Ils sont convaincus que le soutien et l'aide de la Chine ne font preuve d'aucune condition politique et n'interfèrent pas dans leurs affaires internes, ajoutant que la Chine était le partenaire le plus fiable pour le développement et la revitalisation des pays africains, a ajouté Mme Hua.
L'ancien président du parlement allemand Norbert Lammert a visité la Namibie il y a peu de temps et a exprimé ses préoccupations concernant l'influence croissante de la Chine dans ce pays africain. Cependant, le président namibien Hage Geingob a déclaré que les préoccupations d'autres pays par rapport à l'influence chinoise en Namibie étaient "ennuyeuses".
Mme Hua, faisant référence aux mots du président, a déclaré que la communauté internationale "ne devait pas sous-estimer l'intelligence de l'Afrique".
La porte-parole a également exprimé sa confiance dans le fait que les organisations de presse corrigeraient leurs attitudes et rapporteraient de manière objective la coopération entre la Chine et les pays africains, au lieu de négliger les faits fondamentaux et de fabriquer des mensonges, ou "ils ne nuiraient qu'à leur propre crédibilité".