Dernière mise à jour à 08h19 le 11/01
Le président fran?ais, Emmanuel Macron, a appelé mercredi à une ouverture réciproque avec la Chine en matière d'accès au marché et d'investissement lors d'une conférence de presse organisée à Beijing.
Selon le président, il existe aujourd'hui un déficit commercial fran?ais vis-à-vis de la Chine et un déficit d'investissement chinois en France. Son objectif, est de les combler.
En résumant les résultats de sa visite d'Etat de trois jours en Chine, M. Macron a fait remarquer que les deux pays avaient signé des contrats structurants dans de nombreux secteurs, dont le nucléaire civil, l'aéronautique, l'agroalimentaire, la recherche académique, le sport, la culture et l'industrie du futur. Pour lui, ces accords et perspectives vont dans la bonne direction et doivent être complétés par une feuille de route politique.
Il a indiqué qu'il était nécessaire de mettre en oeuvre une coopération équilibrée entre la France et la Chine qui permettrait de s'ouvrir davantage l'une à l'autre pour équilibrer la relation bilatérale, de créer des emplois en France, de développer des technologies et de répondre aux besoins de la population chinoise et aux défis chinois en matière de vieillissement, de lutte contre le changement climatique et d'inégalités.
"La coopération équilibrée permettra d'installer le commerce international dans un horizon de visibilité, favorable pour la stabilité mondiale et favorable à la fois pour l'Europe et la Chine", a souligné M. Macron.
Qualifiant la Chine de "pays synthèse de la mondialisation", le président fran?ais a mis en exergue la complexité de la Chine, qui abrite à la fois des régions similaires à des économies développées de pointe, des régions correspondant à des pays à revenu intermédiaire et des régions en voie de développement. Il a ainsi pr?né une relation plus réciproque dans les secteurs où la Chine peut être considérée comme une économie développée et a exprimé la disponibilité de la France à aider la Chine dans les secteurs et les régions où elle comble encore son retard.
Saluant l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route", M. Macron a également indiqué que les routes de la soie supposaient un partenariat et que la France devait jouer un r?le dans ce contexte.