A l'occasion du 65e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine (RPC), le pays et le parti au pouvoir ont de nombreuses raisons d'être plus confiants et favorables aux réformes.
Au cours des 65 dernières années, la Chine a réalisé de grands progrès dans l'augmentation de la productivité sociale et de la force nationale globale. Le pays est désormais la deuxième plus grande économie mondiale et le premier exportateur du monde.
Le peuple chinois a connu un bond en avant historique hors de la pauvreté et dispose d'une quantité suffisante de nourriture et de vêtements ainsi que d'une vie modérément prospère.
Plus important encore, la Chine a tracé et élargi la voie du socialisme à la chinoise, traduisant le socialisme en une voie de succès et en un système institutionnel.
La Chine, forte d'une civilisation vieille de 5.000 ans et de la plus grande population au monde, n'a pas copié de manière rigide le modèle de développement d'autres pays et ne doit pas le faire.
La Chine doit rechercher sa propre voie de développement, et les réussites de ces 65 dernières années montrent que le pays a trouvé une voie de développement correcte et appropriée sous la direction du Parti communiste chinois (PCC) et qu'il tente de parvenir à un développement durable et pacifique ainsi qu'à davantage de réforme et d'ouverture.
A l'occasion du 65e anniversaire de la fondation de la RPC, le pays est également confronté à des défis et à des taches ardues.
Le plus grand pays en développement au monde restera cependant dans la première phase du socialisme durant encore assez longtemps. Le développement chinois reste déséquilibré et manque de coordination, affichant notamment un fossé urbain-rural important et un écart de revenus.
Pour traiter ces problèmes, le pays et le parti au pouvoir doivent continuer à promouvoir la réforme et l'ouverture.
Depuis le 18e Congrès national du PCC, qui a eu lieu en novembre 2012, le pays s'est montré vigoureux dans la transformation de son mode de développement et l'ajustement de sa structure économique, ainsi que dans la promotion de la réforme du secteur financier, de l'examen d'entrée à l'université, du système de registre d'état civil et du système de soins.
Le PCC s'est engagé à lutter à la fois contre "les mouches et les tigres", à savoir les fonctionnaires de base et les responsables de haut niveau qui acceptent des pots-de-vin, détournent des actifs et s'enrichissent illégalement ou profitent à leurs familles.
Le PCC a annoncé en juillet l'ouverture d'une enquête contre Zhou Yongkang, ancien membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, le "tigre" du plus haut niveau dans la campagne de lutte contre la corruption.
Le 30 septembre, le Bureau politique du Comité central du PCC a publié un communiqué, annon?ant que la 4e session plénière du 18e Comité central du PCC, qui abordera l'Etat de droit, se tiendrait du 20 au 23 octobre.
C'est la première fois qu'une session plénière du Comité central du PCC choisit l'Etat de droit comme thème central. L'Etat de droit est impératif si le pays veut construire une société prospère et approfondir globalement la réforme.
Dans l'ensemble, le 65e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine semble être un nouveau départ pour approfondir la réforme et explorer le socialisme à la chinoise.