Une porte-parole des Nations Unies a annoncé jeudi que la mission au Mali avait fait état de 243 civils tués, 77 blessés et 55 enlevés ou portés disparus au cours des trois derniers mois.

Selon Stéphanie Tremblay, porte-parole associée du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, la mission, connue sous le nom de MINUSMA, a enregistré 375 violations et abus des droits de l'homme et du droit international humanitaire, un chiffre en baisse de 20 % par rapport au précédent rapport humanitaire trimestriel sur les tendances des violations et atteintes aux droits de l'homme et au droit international humanitaire.

Le dernier rapport trimestriel, publié mercredi et couvrant la période du 1er juillet au 30 septembre, indique que sur les 375 victimes enregistrées, 10 % étaient des femmes et 1 % étaient des enfants, et que les groupes extrémistes sont restés les principaux auteurs de ces crimes, a précisé Mme Tremblay.

"La mission de l'ONU salue les efforts déployés par les autorités maliennes pour lutter contre l'impunité, notamment l'annonce de l'ouverture d'enquêtes sur les allégations de violations imputées aux forces de défense et de sécurité maliennes", a-t-elle ajouté. "La mission continue de soutenir activement les efforts nationaux visant à assurer un plus grand respect des droits de l'homme et à mettre fin à l'impunité, notamment par la formation et le renforcement des capacités", a conclu Mme Tremblay.