Dernière mise à jour à 09h03 le 09/11
Les autorités de la République du Congo sont parvenues lundi à un accord avec les services du Fonds monétaire international (FMI), qui ont rendu compte de leurs conclusions préliminaires, après une mission virtuelle effectuée auprès des autorités congolaises du 7 au 15 octobre et le 4 novembre 2021, a indiqué un communiqué de presse de cette institution, dont Xinhua s'est procuré une copie.
"L'équipe du FMI est parvenue à un accord au niveau des services avec les autorités de la République du Congo sur un programme de trois ans qui pourrait être appuyé par un accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d'un montant de 324 millions de DTS ou 1,1 milliard de dollars", rapporte le communiqué de presse.
Ce programme économique viserait, à en croire les services du FMI, à maintenir la stabilité macroéconomique et impulser une reprise économique dans le contexte de la pandémie et, dans les années à venir, à favoriser une croissance plus élevée, plus résiliente et inclusive.
Toutefois, précise le communiqué, les avis exprimés par les services du FMI ne correspondent pas nécessairement à ceux du conseil d'administration pour examen et décision.
Dans le cadre de l'approbation de cet accord, les services du FMI soulignent que la politique budgétaire jouera un r?le central dans le renforcement de la reprise tout en contenant les risques et en maintenant la viabilité de la dette.
Après avoir été durement touchée par la pandémie de COVID-19 et les chocs des prix du pétrole, l'activité économique en République du Congo redémarre lentement, avec une croissance du PIB réel qui devrait passer de -0,2 % en 2021 à 2,4 % en 2022.
Cette reprise devrait être stimulée par la hausse des prix du pétrole, le rebond de la production pétrolière au Congo, le déploiement des vaccins, les dépenses sociales, le remboursement des arriérés intérieurs et l'expansion de l'agriculture, de l'exploitation minière et des services.
Toutefois, selon les experts congolais de l'économie, les perspectives économiques du pays sont entourées d'une incertitude importante avec des risques de nouvelles vagues de pandémie et de volatilité des prix du pétrole.