Dernière mise à jour à 10h05 le 22/10
Le Conseil d'administration de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) a approuvé jeudi la réintégration du Gabon comme membre, 8 ans après son exclusion, a annoncé un communiqué de cette initiative.
"Nous sommes heureux d'accueillir à nouveau le Gabon en tant que pays mettant en ?uvre l'ITIE, et nous nous réjouissons de travailler ensemble pour promouvoir l'ouverture, renforcer la gouvernance et éclairer le débat public au Gabon", a exulté Helen Clark, présidente du Conseil d'administration de l'ITIE.
Le Gabon avait d'abord adhéré à cette initiative en 2007. Il en avait été exclu en 2013 pour n'avoir pas respecté ses engagements dans la publication régulière des rapports relatifs aux revenus tirés de ses exploitations pétrolières et minières.
"L'ITIE peut aider à jeter les bases d'une gestion transparente des richesses provenant des ressources naturelles du Gabon", a ajouté Mme Clark.
Le Gabon a volontairement souhaité réintégrer cette initiative. Il a amorcé un dialogue avec la société civile très engagée dans la bonne gouvernance et la transparence économique.
"Dans un contexte particulier marqué par la double crise sanitaire et économique (...), l'Etat gabonais entend réagir par une amélioration significative de sa gestion publique. Celle-ci passe notamment par un effort accru de transparence de nos revenus et dépenses liées aux ressources extractives que nous exploitons", avait écrit le président gabonais Ali Bongo Ondimba dans la lettre de réadhésion à l'ITIE dont le siège est à Oslo en Norvège.
En 2020, le Gabon a produit environ 10,5 millions de tonnes de pétrole et environ 9 millions de tonnes de manganèse.